samedi 24 décembre 2011

Bill German. Under Their Thumb.

Bill German. Under Their Thumb.

LE MOT ET LE RESTE (2011).

Bill German a côtoyé les Rolling Stones et en a fait un livre. Il a longtemps traîné dans le sillage des Pierres, comme les rémoras dans celui des requins. Il a fait partie du cercle restreint des « amis » des stars, au milieu des groupies, des dealers cauteleux, des larbins pathétiques. Il nous raconte aussi la naissance de Beggars Banquet, le fanzine de Brooklyn, consacré aux Stones.
« Beggars Banquet », et non pas « Beggars Blanquet » comme on le lit à deux reprises en quatrième de couverture : l’éditeur devait confondre le « banquet » des clochards avec la « blanquette » de veau (ou alors il avait faim).
A noter d’ailleurs que « I Can’t Get No Satisfaction » ne date pas de 1962 mais de 1965 comme on le lit dans la même page : « En 1978, Bill German est un adolescent de Brooklyn. Les Rolling Stones, seize ans  après la sortie de leur tube « I Can’t Get No Satisfaction » qui leur assura un succès planétaire sont alors au faîte de leur gloire. ».
La vie de Bill German a changé le jour où il a entendu « Jumpin Jack Flash » : « I was born in a crossfire hurricane ! » (« Je suis né entre les feux croisés de deux ouragans ! », traduction de Benjamin Mallais). Moi, c’est plutôt quand j’ai entendu « Yesterday’s Papers » : à chacun sa madeleine des Stones.
Une autobiographie qui se lit facilement, mais qui n’est pas dénuée de complaisance, loin de là…

Jérôme Pintoux

23.10.11

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